mardi 13 avril 2010

samedi 29 novembre 2008

Dahab et le Sinaï

Je suis de retour à Montréal (depuis hier, 30 novembre), mais je vais vous faire part de la dernière semaine de mon voyage en Égypte, à commencer par mon séjour à Dahab dans le Sinaï.

Dahab est un village bédouin de la région du Sinaï sur la côte du Golfe d'Aqaba. Je m'y suis rendu pendant la nuit en minibus, en passant par une longue et sinueuse route qui traverse le Sinaï. La route était étroite, cahoteuse et réputée dangereuse. Je pouvais deviner les formes du relief accidenté du massif du Sinaï autour de moi. Deux chauffeurs devaient se relayer pour faire le long trajet (c'est exigé par la loi). L'un dort pendant que l'autre conduit, puis ils changent de rôles arrivés à destination pour le retour au Caire en embarquant immédiatement un nouveau groupe de voyageurs. Le véhicule s'arrête à plusieurs checkpoints, où l'on se fait parfois contrôler et vérifier les passeports. Tant qu'aucun passager n'est louche ou israélien, on peut repartir.

Dahab est différent de ce que j'ai vu de l'Égypte jusque là. C'est un village pour les vacanciers occidentaux en quête de relaxation, d'eau salée, de soleil et d'air pur. Mis à part l'appel à la prière et les chameaux, on oublie vite qu'on se trouve en pays arabe et musulman: les filles sont en jupe et en bikini, il y a des bars et de l'alcool dans tous les restos, les habitants nous parlent en anglais, en fait il y a plus d'Occidentaux que d'Égyptiens. Donc c'est pas très dépaysant, mais c'est le paradis...

Les montagnes en face, c'est l'Arabie Saoudite. C'est d'ailleurs paradoxal de voir des filles en bikinis se baigner en face du royaume saoudien, fief de l'idéologie wahhabite...

Pas besoin de Club Med quand on peut aller à Dahab. Trop parfait: J'ai mangé comme un roi (du poisson et des fruits de mer, ainsi que les meilleurs plats de la cuisine égyptienne, jus de fruits sur la plage, etc.), j'ai fait du snorkeling dans les récifs de corail... y a des poissons colorés partout, je me suis promené en chameau dans la montagne et pris le thé avec les Bédouins. En gros, on se lève, on déjeune au bord de la mer, puis on décide ce qu'on fait selon notre humeur et notre niveau de paresse.

L'une des choses à ne pas manquer, bien qu'elle exige une bonne dose d'énergie, est une excursion au sommet du mont Moïse (parfois appelé à tort mont Sinaï, qui désigne en fait tout le massif montagneux de la région du Sinaï). J'ai fait l'ascension de nuit pour voir le lever de soleil depuis le sommet.

C'est une montagne sacrée parce que c'est là que Moïse aurait reçu les dix commandements après la fuite de l'Égypte. Une petite église se trouve au sommet, et des centaines de pèlerins font l'ascension chaque jour et chaque nuit...


Au pied de la montagne se trouve le monastère de Sainte-Catherine. Il a été construit au VIe siècle autour du buisson ardent (celui de Moïse) et garde la dépouille de Sainte Catherine d'Alexandrie. Il a été protégé par tous les conquérants de l'Égypte. Les 24 moines grecs orthodoxes qui l'habitent forment la plus petite église indépendante du christianisme. C'est envahi de touristes et de pélerins...

Le buisson ardent:

En somme, c'est sûr qu'il est important de faire connaissance avec l'Égypte authentique, celle du Caire en particulier, mais des fois il faut penser à se laisser dorloter. Dahab (qui signifie "or" en arabe) est parfait pour ça.

dimanche 23 novembre 2008

CIMAL

Allo

Retour aux claviers denues d'accents et de cedilles, je suis desole.

Je veux rattraper le retard et parler des derniers jours, faibles en attraits touristiques mais forts en emotions. J'ai passe les quatre jours derniers entre notre hotel et l'Universite americaine du Caire, ou se deroulent les rencontres de la CIMAL (voir plus bas le premier post pour plus d'infos). L'hotel est a 5 minutes de marche, donc c'est pratique.

Mon collegue Felix et moi representions le Fonds Monetaire International sur un comite qui rassemblait des delegations devant discuter de l'economie egyptienne et negocier des positions communes sur certains enjeux economiques egyptiens... pas facile a faire quand on est les seuls etrangers, entoures d'egyptiens qui connaissent bien l'economie de leur pays, qui se connaissent tous et qui negocient trop souvent en arabe sur un comite anglophone. Quand ca derapait en arabe, y avait toujours une ame charitable pour rappeler au groupe de parler anglais pour le benefice des deux etrangers presents (sur une trentaine de delegues). C'est bizarre: c'est comme se retrouver dans la position de l'anglo qui debarque dans un groupe de francos et dont la presence fait en sorte que ces derniers doivent parler anglais.
De plus, personne a part les organisateurs ne s'attendait a notre presence. Les autres delegues ne savaient pas ce que nous faisions la. Au debut, on n'etait pas pris au serieux. Heureusement, les Egyptiens sont curieux et tres sympatiques. On a pu se demarquer par nos manieres et notre accent differents. On leur a parle du Quebec, pose beaucoup de questions sur leur pays. Apres deux jours, on faisait partie du groupe. Mais il reste que les organisateurs n'avaient pas du tout prepare notre arrivee: on a appris nos sujets specifiques a la derniere minute, on n'avait pas d'insignes a notre nom (contrairement a tout le monde), et lorsqu'un garde de securite trop zele m'a controle a l'entree, je me suis apercu que nos noms n'avaient pas ete transmis au service de securite de l'universite.
(Parenthese: En Egypte, y a toujours quelqu'un pour vous empecher de passer ou pour vous dire que vos papiers sont pas conformes, que votre carte etudiant est pas bonne, etc. Dans pareilles situations, le temps est votre ami... soit la personne zelee s'ecoeure, soit la foule qui attend derriere vous fait pression pour accelerer les choses... en votre faveur bien sur.)

Malgre tout, on a reussi a defendre nos idees et a influencer la redaction des rapports de presse, a faire quelques alliances et a empecher les elements qu'on jugeait inacceptables de passer. Et en general on s'est bien amuses.

L'Universite americaine est la plus reputee d'Egypte. C'est aussi la plus chere. Les etudiants qui la frequentent font partie de l'elite du pays... et le savent tres bien. Le campus est magnifique et tranquille, meme s'il est situe en plein centre de la ville. La richesse que certains etudiants peuvent deployer est incroyable. Plusieurs ont leur voiture avec chauffeur, personne ne vient en metro ni meme (encore pire) en autobus. Les marques les plus distinguees sont portees avec ostentation. Les etudiants issus des familles les plus illustres ont beaucoup d'amis... J'ai soupe avec un Ibn Saoud (comme dans "Arabie Saoudite")... au restaurant de son pere... au beau milieu du Nil. J'ai l'air de les critiquer mais, comme je l'ai mentionne, la plupart sont malgre tout tres sympatiques et ouverts... et plus riches que tous les lecteurs de ce blog reunis!

Aujourd'hui j'ai visite le Musee egyptien: Gigantesque repere des tresors de l'Egypte pharaonique. Pas le droit de prendre des photos a l'interieur mais je vais essayer d'en prendre une du batiment. Sarcophages, momies, statues, hieroglyphes, masque de Toutankhamon...

Apres, les derniers membres du groupes sont partis. Je prepare le reste de mon voyage: je pars pour Dahab dans le Sinai... la nouvelle frontiere orientale de la terre que mes pieds ont foulee. En fait, ce point le plus oriental devrait se trouver dans l'eau car je compte bien aller me baigner dans le Golfe d'Aqaba au milieu des recifs de coraux. A suivre...

samedi 22 novembre 2008

Les pyramides

Je prends trop de retard dans l’entretien du blog… c’est parce que je suis très occupé. Depuis que le groupe s’est réuni, j’ai très peu de temps pour moi. On est très absorbés par la simulation de la Ligue arabe, on a des invitations à honorer, et quand on a du temps libre on fait des sorties de groupe. Vous savez comment ça se passe : y faut attendre les retardataires, ceux qui marchent moins vite, ceux qui veulent acheter un souvenir, ceux qui doivent aller aux toilettes (je peux aussi me retrouver dans certaines de ces catégories), donc en gros c’est long. Mais ça permet tout de même de faire de belles découvertes, dont les suivantes…

Si je continue en ordre chronologique, mon histoire se poursuit à partir de samedi dernier (mais j’écris ces lignes aux premières heures du jeudi suivant... et je publie le tout samedi soir... Argl!).
Tout le groupe (on est dix) est réuni au Caire depuis mon retour d’Alexandrie. Retrouvailles et joie, puis dodo.
Le lendemain, on se précipite vers les pyramides. On prend deux taxis (c’est loin) qui nous déposent chez le premier concessionnaire de chameaux de Gizeh (le quartier près duquel se trouvent les pyramides). Pour des raisons que j’ignore, on n’a pas eu de chameaux mais des chevaux. Pas grave. On fait le tour par les collines désertiques en bordure de la ville afin de parvenir aux pyramides par derrière, par le désert, comme si on arrivait à elles après un long périple dans le Sahara, alors que la plupart des touristes arrivent par la rue, les vendeurs de cossins et le Pizza Hut. C’est très impressionnant de les voir se découvrir à nous, au loin, après avoir lentement gravi les collines rocailleuses sur nos chevaux.

Je vous laisse admirer, pas besoin d’autres commentaires…

Ensuite on saute dans deux autres taxis pour Khan al-khalili, le grand souk du Caire. Magasinage et marchandage dans la marée humaine, les odeurs bonnes et mauvaises de l’Orient, les cris, les regards et l’argent. C’est un endroit si dynamique, si coloré et si stimulant pour tous les sens qu’on s’y promène en dérivant sans but.

En soirée, on est invités chez le responsable des affaires consulaires de l’ambassade du Canada au Caire. C’est le début d’une brève série de visites officielles et mondaines où l’on parle de notre projet et de nos impressions sur l’Égypte avec une brochette de gens importants dans des lieux où l’étiquette se porte bien haute. En 48 heures, nous avons donc visité : ladite résidence dudit responsable (et où nous avons rencontré l’ambassadeur et sa femme), l’ambassade du Canada, le ministère des affaires étrangères de l’Égypte et l’assemblée de la Ligue arabe (deux fois). Dans l’enceinte de cette dernière, nous avons assisté à une conférence sur l’image donnée aux Arabes dans les médias occidentaux. Nous pouvions bénéficier d’une traduction en direct des débats en arabe. Au cours de cette conférence, nous avons pu observer que la Ligue arabe est un rare oasis de discussion et de libre pensée qui est unique dans le monde arabe : des gens venant de pays où, dans la plupart des cas, la liberté d’expression est très limitée peuvent donner leur opinion sans craindre la répression. C’est paradoxal : la liberté d’expression dans le monde arabe est parvenue à échapper aux principaux agents de la répression en se réfugiant à l’endroit même où ceux-ci se rassemblent. J’aurai des photos de ça plus tard…

C’est ce qui conclut la brève période en groupe qui précède le début de CIMAL. J’en parlerai quand j’aurai fini, donc apres dimanche.

À bientôt

lundi 17 novembre 2008

Alexandrie


Enfin des accents… mais des nouvelles avec deux jours de retard.
J’ai écrit ces lignes alors que je revenais au Caire, à l’hôtel où loge notre délégation. J’ai passé trois jours à Alexandrie, sur la Méditerranée, à l’ouest du delta du Nil. Ce qui est arrive depuis, vous le saurez dans un prochain post.

Sébastien et moi avons pris le train jeudi matin à la gare Ramses du Caire. Voyage à travers la campagne du delta, ses petites villes de briques et ses paysages bucoliques : paysans qui travaillent aux champs, palmiers, pigeonniers, gens qui se lavent dans les canaux d’irrigation, plein d’oiseaux blancs (petits hérons).
Arrivés à Alexandrie, une ville fondée par Alexandre le Grand il y a plus de 2300 ans, on a tout de suite aimé pour plusieurs raisons : l’air pur, l’air du large, de l’espace, une ville à dimension humaine (du moins selon mes références). Après le chaos cairote, ça fait du bien de pouvoir respirer et de ne plus passer son temps à contourner des obstacles.
On s’est trouvé une chambre dans un petit hôtel familial sur le bord de la baie. Vue magnifique sur la mer et la corniche…

On a rejoint Andréane, une Québécoise de l’ÉNAP qui fait un stage à l’Université Senghor d’Alexandrie, l’université de l’organisation internationale de la francophonie. On s’est fait une soirée mémorable : spectacle de musique orientale au centre culturel français (la ville garde un contact intime avec son passé francophile), recherche d’un resto bien recommandé de mon guide du routard à travers les quartiers populaires, puis festin chez ledit resto: Malek As-Saman (le roi des cailles). J’ai bouffé deux cailles… et un pigeon, avec bien sûr tous les petits plats d’accompagnement de la cuisine égyptienne : salades, humus, baba ghanouj, petits pains… D’ailleurs malgré tous les avertissements du Routard, je mange dangereusement et mon système digestif ne s’en est jamais plaint. Fin de soirée sur la corniche avec le thé et la shisha (la grosse pipe à eau pour fumer le tabac aromatisé). Le thé à l’égyptienne fait désormais partie de ma vie… un peu comme la salade grecque depuis mon séjour en Grèce. Je dois passer au moins quatre fois par jour dans les cafés aux coins des rues pour en siroter un avant de décider où j’irai flâner après. Dodo…

Le lendemain matin on est allés voir le fort Qaytbay à l’extrémité Ouest de la corniche…

Vendredi est vraiment un jour spécial ici, et en pays musulman aussi en général. C’était entre autre la journée de sortie pour les écoliers. Au fort de Qaytbay, il devait y en avoir 30 au mètre carré. Le fort est un gros bloc de pierre dans lequel, contrairement aux musées et aux ruines, on peut circuler partout. Les enfants s’en donnaient à cœur joie. C’était un vrai terrain de jeux pour eux, et leurs maîtres ne pouvaient pas les attraper. Malgré ça, c’est pas mal nous deux qui étions le centre d’attraction. Ils voulaient tous nous parler et pratiquer le peu d’anglais qu’ils connaissaient : « Hello, How are you?, What’s your name? ». Formidable!
En sortant du fort, on s’est aperçus que les groupes de touristes attendaient que les groupes scolaires aient fini leur visite avant d’entrer. Ils ont manqué quelque chose d’unique.

Le petit Ali faisant sa prière dans la salle de prière au centre du fort (c’était pas l’heure de la prière, mais il voulait que ses amis le prennent en photo):
En revenant vers l’hôtel, on a vécu une autre particularité du vendredi…
On s’est arrêtés pour boire un verre de assab, un jus de canne à sucre et de blé vert, devant une mosquée à l’heure de la prière et du prêche du vendredi, soit au moment idéal pour les pauvres de venir quêter la charité près de la mosquée. La charité est l’un des cinq piliers de l’islam et la prière du vendredi midi, celle qui rassemble le plus de monde à la mosquée, est l’occasion pour les Musulmans de remplir ce devoir. En quittant avant la fin du prêche, on a été assaillis par les mendiants. On y a laissé quelques guinées.

On est aussi allés voir la Bibliotheca Alexandrina, la nouvelle grande bibliothèque, de loin le bâtiment le plus moderne que j’aie vu en Égypte jusqu’à maintenant. Tres beau mais je n'avais pas pris mon appareil.

Après on a profité d’un autre attrait bien connu d’Alexandrie : les poissons. On s’est rendu chez Abou Ashraf, l’incontournable spécialiste pour les apprêter. Long périple dans le dédale des quartiers populaires pour s’y rendre, d’autant plus que, vendredi oblige, ça fourmillait de familles qui déambulaient lentement entre les boutiques, les cafés et les voitures bloquées par la marée humaine. Ajoutez au tableau quelques chèvres, des chats qui guettent les poules en cage et des charrettes tirées par des ânes et vous voyez l’aspect général. Comme ça arrive souvent, on n’a pas pris le bon chemin. Entre le Routard et la réalité, y a un décalage… aléatoire.
Mais on y est parvenus, tout fiers de notre acharnement. Et on a bien été récompensés pour l’effort. On a choisi nos poissons et crevettes qui patientaient sur la glace, puis on les a attendus en degustant moult marinades, purees et autres accompagnements.
Le lendemain, dernier jour de notre passage a Alexandrie, on a visite les catacombes grecques, puis on a pris le train pour le Caire. Je m'attendais a etre asphyxie par l'air cairote et etouffe par la densite, mais c'etait moins pire que je pensais. Je m'habitue doucement et je m'y sens de plus en plus confortable. Changement d'hotel et retrouvailles avec le reste du groupe de CIMAL.
En somme, Alexandrie m'a permis de relaxer par rapport aux premiers jours extenuants. Je comprends pourquoi tant de Cairotes s'y precipitent pendant les mois les plus chauds de l'ete egyptien.
Prochain post: Special pyramides!!!
A bientot

mercredi 12 novembre 2008

Difficultes quotidiennes

Salut,

Je partage avec vous quelques photos de mes dernieres decouvertes: Promenades sans but, puis remontee du Nil en hay'a (autobus fluvial... moins romantique que la felouque), puis le Vieux-Caire (quartier copte).

Mes principales difficultes jusqu'a maintenant:

* Trouver son chemin... C'est pas trop difficile de s'orienter dans cette ville de 16 millions d'habitants, mais c'est un defi de se rendre exactement ou je veux aller. Il faut que je bourdonne un peu dans quartier avant de trouver. Des fois c'est long. Les noms de rues sont rarement ecrits en anglais, et pas toujours en arabe. Dans certains quartiers, y a aucune indication. Meme les gardes de securite, omnipresents au centre-ville, doivent demander aux habitants pour savoir ou sont les places principales.

* Comprendre les Egyptiens... J'arrive a me faire comprendre, a leur poser des questions, mais je comprends rarement la reponse. Au resto, au cafe, ils finissent par me parler en anglais. Par contre, lors de ma remontee du Nil ce matin, j'ai une une bonne conversation avec un employe qui ne parlait pas un mot d'anglais. Pour une rare fois dans cette ville tres pressee, on avait le temps de jaser calmement, de repeter au besoin, etc. Un echange tres interessant.

* Avoir du petit change... Les Egyptiens detestent quand on paye avec de gros billets, si bien qu'on se retrouve vite a sec de petits billets (qu'on utilise tout le temps: the, dejeuner, bouteille d'eau, billet de metro, taxi, etc.). J'ai eu du mal a casser les deux billets de 200 guinees que j'ai recus de la banque a l'aeroport. Pour que ca vaille la peine pour eux de donner du change, il faut payer quelques chose avec un billet qui ne vaut pas plus que le double de ce qu'on achete, ou etre chanceux et tomber sur des Egyptiens comprehensifs (ca arrive souvent, quand meme).


Demain, je partirai pour Alexandrie avec un gars de CIMAL. J'espere vous en donner des nouvelles d'ici peu. Merci pour les commentaires.

Bon, des photos...

Promenade sur le Nil en hay'a, pour remonter le fleuve jusqu'au Vieux Caire:
J'ai failli manquer le bateau. J'attendais le depart sur le mauvais (qui allait dans une autre direction). Je m'en suis rendu compte quand le bon largait les amarres... j'ai eu le temps de sauter sur le bon! C'est sur ce bateau que j'ai eu le temps de discuter en arabe avec Monsieur Khalifa... et de conduire le bateau entre les deux ponts sur la photo.

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L'eglise grecque orthodoxe Saint-Georges, vue depuis la station de metro Mari Girgis, avec un train qui s'arrete en station:



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Moucharabia bien conservee:


C'est une fenetre en treillis de bois qui permet seulement a ceux et surtout celles qui sont a l'interieur de voir a l'exterieur sans etre vu(e)s. Celles qui subsistent encore au centre-ville sont couvertes de suie, defoncees, mortes.

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Coin de rue typique du quartier de Garden City:


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Immeubles d'habitations typiques:

C'est rare que je sors mon appareil en pleine rue... j'ai l'impression que les Egyptiens vont penser que je les trouve bizarres. Je prefere le sortir la ou il y a des touristes, ou je peux prendre une orgie de photos sans aucun souci.

mardi 11 novembre 2008

La mosquee (a gauche) et la madrassa (a droite) du Sultan Hassan (XIII siecle), vues depuis la citadelle de Saladin:
A l' interieur de la mosque Sultan Hassan:

Minarets et dome de la madrassa, vus de la mosquee: